samedi 11 juin 2016

Challenge AZ 2016 : J comme André JACQMIN, mon arrière-grand-père

J’ai récemment trouvé le registre matricule du père de mon grand-père maternel : André JACQMIN.
Son nom me permettra donc de vous présenter la lettre J du challenge AZ.

André JACQMIN est né le 9 juin 1897 à Paris dans le 1er arrondissement.
Ses parents, Henri JACQMIN et Geneviève de JOLY (voir D comme Décès) habitent au 176 rue de Rivoli. Henri est inspecteur principal des chemins de fer de l’Est.

André est le deuxième fils de la famille. Marcel a déjà dix ans et Pierre, né en 1892 n’a vécu que quelques jours. Deux ans après la naissance d’André, un autre garçon naîtra, Paul, mais il ne fêtera que son premier anniversaire.

Entre 1900 et 1907, la famille quittera la vie parisienne pour aller vivre à Boissy Saint Léger (94).
Ils y seront encore en 1917 lors du recensement militaire d’André et alors que la guerre dure depuis déjà trois ans.

C’est aux archives de la Seine (AD78) que l’on retrouve le registre matricule de mon arrière-grand-père, classe 1917, matricule n°3617.



Registre Matricule d’André JACQMIN – Matricule 3617
Source : AD 78 – Classe 1917


Campagnes :
Contre l'Allemagne du 11/08/1916 au 23/10/1919
- intérieur du 11/08/1916 au 30/04/1917
- armées du 1/05/1917 au 11/11/1918
- armées du 12/11/1918 au 24/09/1919

11/08/1916 : Arrivée au corps, soldat de 2e classe le dit jour, incorporé au 13e régiment d'artillerie de campagne
10/09/1916 : nommé brigadier
10/12/1916 : nommé maréchal des logis
30/09/1916 : passé au 83e régiment d'artillerie lourde
20/04/1917 : passé au 104e régiment d'artillerie lourde - nommé aspirant à titre temporaire
19/01/1918 : nommé sous-lieutenant à titre temporaire
11/08/1919 : nommé sous-lieutenant de réserve
25/09/1919 : mis en congé de démobilisation. Rattaché au dépôt de mobilisation du 13e régiment d'artillerie de campagne à Vincennes.
8/10/1920 : promu lieutenant de réserve
1/01/1924 : affecté au 103e régiment d'artillerie lourde
1/01/1928 : passé au Centre de Mobilisation (CM) n°103
10/02/1929 : passé au Centre de Mobilisation (CM) n°23
21/03/1935 : passé au Centre de Mobilisation (CM) d'artillerie n°306
21/10/1935 : affecté au Ministère de la Guerre (12e direction)

Blessures, citations, décorations :
% n°112 du régiment du 11/08/1918 : appelé à prendre provisoirement le commandement d'une batterie quelques jours avant l'attaque. A fait preuve malgré un état de santé précaire des plus belles qualités de sang froid et de valeur technique pendant la journée du 15 juillet et les journées suivantes en exécutant tous les tirs prescrits malgré les plus violents bombardements et les pertes les plus sévères.
Intoxiqué le 29 juillet 1918 au bois de la cote 167 (Prosnes).
Croix de guerre


Ce document m’a permis de connaître un peu mieux cet arrière-grand-père décédé avant ma naissance et que je ne connaissais pas !


Photo d’André JACQMIN, mon arrière-grand-père
Source : archives familiales


Retrouvez la généalogie d’André JACQMIN sur mon arbre en ligne sur Geneanet en cliquant ICI.

FIN.

5 commentaires:

  1. Un (le seul?) effet secondaire positif des guerres: laisser des traces de nos ancêtres...

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    1. Oui, effectivement, même si je dirai plutôt que c'est l'Etat et surtout l'armée qui garde précieusement trace du passé !

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  2. Lucien Laverne11 juin 2016 à 15:49

    Je garde le souvenir des Boyard maïs qu'il avait toujours aux lèvres et qui empestaient!
    Je me souviens également qu'il était un peu dur d'oreille. Papa (Fifi) m'avait expliqué que c’était suite aux tirs de canon pendant la guerre.

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    1. Merci Lucien pour cette anecdote ! Il est vrai qu'il a toujours ces satanées cigarettes à la bouche sur les quelques rares photos de lui à la fin de sa vie !

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  3. Comme Lucien je garde le souvenir des "Boyard maïs", je l'ai peu connu, très peu même. heureusement les écrits sont là pour nous renseigner...

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