samedi 27 juin 2015

Challenge AZ 2015 : X comme dans AleXandre GAMBIER

AleXandre GAMBIER est mon Sosa 222 à la 8e génération.

Alexandre GAMBIER
Et Marie Caroline WEST
|
Marie GAMBIER
Et Auguste Charles CREPON
|
Marguerite CREPON
Et Charles CHABERT
|
Elisabeth CHABERT
Et Eugène LAVERNE
|
Claire LAVERNE
Et André JACQMIN
|
Serge JACQMIN
Et Yvette TAJASQUE
|
Ma mère
|
Moi



Il est l’arrière-grand-père de l’arrière-grand-mère de ma mère.

Il est né le 9 octobre 1791 à Paris et a été baptisé à la paroisse Saint Germain des Prés.

Ses parents, Antoine Noël GAMBIER, 34 ans, appartenant au régiment de Touraine et secrétaire de M. de Grenolle, Inspecteur Général d’Armes, et son épouse Adélaïde GORAND se sont mariés un an auparavant à Lille (59) en la paroisse Sainte Catherine.

Alexandre a fait l’Ecole Polytechnique entre le 21 octobre 1808 et le 30 septembre 1810.
Grâce aux archives de l’école mises en ligne, on peut retrouver la fiche le concernant :


Fiche d’Alexandre GAMBIER

En 1808, Alexandre a 17 ans. Sa description physique nous apprend qu’il a les cheveux châtains, le front couvert, le nez gros, les yeux gris bleu, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale et qu’il mesure 1m72.

A cette époque, Alexandre habite chez ses parents au 32 rue du Cherche-Midi à Paris. Son père est alors commissaire des guerres et Chef du bureau de l’administration de la guerre et il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en décembre 1810 (cliquez pour voir son dossier complet en ligne).

Après Polytechnique, en octobre 1810, Alexandre GAMBIER a fait l’Ecole d’Artillerie et du Génie pendant un peu plus d’un an.

Il intègre ensuite le 5e régiment d'artillerie à pied, 12e compagnie comme lieutenant en second, puis 10e compagnie comme lieutenant en premier.
Il participe en 1812 à la bataille de la Bérézina et fait le siège de Dantzig en 1813 mais il est fait prisonnier de guerre en janvier 1814 et il est envoyé en Russie.

Il rentrera en France le 23 août 1814.
A-t-il été libéré grâce à son père qui est à cette époque Chef de division au Ministère de la Guerre ?

Deux mois plus tard, en octobre 1814, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur à seulement 23 ans.

Il est mentionné en 1830 qu’il est aussi décoré de l’ordre royal de Saint-Louis qui récompense les officiers les plus valeureux. Je suppose qu’il a été décoré à ce moment là aussi, tout comme son père qui lui, reçoit cette décoration en septembre 1814.

A son retour, Alexandre GAMBIER est classé dans le 2e régiment d’artillerie à pied détaché comme capitaine en second jusqu’à la fin de l’année 1815.

Il entrera ensuite à la Manufacture Royale d'Armes de Versailles.

Etat de service d’Alexandre GAMBIER dans son dossier de Légion d’Honneur
Source : Base Leonore


En décembre 1826 (il a alors 35 ans), il épouse Madeleine Marie Caroline WEST, la fille de 18 ans d’Anne de SECONDAT de ROQUEFORT et de Nicolas Philibert Célerin WEST, sous-directeur du Trésor Public au Ministère des Finances.

Ils auront ensemble au moins un enfant, mon ancêtre Marie GAMBIER, qui naît en 1830 à Besançon alors qu’Alexandre est Chef d'escadron major au 3e Régiment d'artillerie.

En avril 1838, alors qu’il est devenu Lieutenant colonel d'artillerie employé au Ministère de la Guerre, il est nommé Officier de la Légion d’Honneur.
Il a alors 47 ans.

Dossier de Légion d’Honneur d’Alexandre GAMBIER
Source : Base Leonore


Deux ans plus tard, en janvier 1840, il est Colonel Vérificateur de la comptabilité des arsenaux de Paris (corps de l'artillerie).

Annuaire militaire de la République française 1852
Source : Gallica (vue 626/1054)


Il décédera 14 ans plus tard, le 14 mars 1854, à Paris 2e arrondissement à l’âge de 62 ans, trois ans après avoir marié sa fille Marie à Auguste CRÉPON, agent de change à Paris.

Son épouse, Marie Caroline WEST, lui survivra quatre ans avant de décéder en mai 1858 à Paris 2e.



FIN.



Retrouvez la généalogie d’Alexandre GAMBIER sur mon arbre en ligne sur Geneanet en cliquant ICI.


3 commentaires:

  1. A 35 ans, il épouse une fille de 18! Mâtin! Hi, hi.
    Par ailleurs, je me demande si on doit se réjouir d'avoir un ancêtre polytechnicien.
    Blague à part, ton travail est bien intéressant, chère Marine.
    Bises.
    C

    RépondreSupprimer
  2. Tout à fait d'accord avec Christine, que ce soit polytechnique ou le mariage.... et toujours aussi passionnant. Tantine

    RépondreSupprimer