Source :
Wikipedia
E
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ugène Burnouf est mon Sosa 106 à
la 7e Génération.
Eugène
BURNOUF (1801 – 1852)
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Claire
BURNOUF (1842 – 1894)
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Eugène
LAVERNE (1866 – 1941)
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Claire
LAVERNE (1902 – 1995)
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Serge
JACQMIN (1926 – 1997)
|
Ma
mère
|
Moi
Arbre de descendance
C’est l’arrière-grand-père
de mon arrière-grand-mère Claire Laverne.
Une rue de Paris porte son nom.
Plaque de la Rue Burnouf
A Paris 75019
Elle se situe à Paris dans le 19e arrondissement.
Emplacement de la Rue BURNOUF
A Paris 75019
Eugène BURNOUF est aussi présent… sur la façade de l’Hôtel de ville de Paris !
Hôtel de ville de Paris
Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 après l’incendie de 1871 pendant la Commune de Paris qui a détruit entre autres les archives de l’état civil de Paris antérieur à 1860. La façade principale est ornementée de personnages marquants de la ville de Paris, artistes, savants, politiciens, industriels.
On y retrouve la statue d’Eugène BURNOUF réalisée par Louis Lefèvre-Deslonchamps au premier étage du pavillon central droit, sur la façade de la rue Lobau.
Statue d’Eugène BURNOUF
Détail de la façade de l’Hotel de ville de Paris
Eugène est né le 22
germinal de l’an IX soit le 8 avril 1801 à Paris dans le 5e
arrondissement de Jean Louis BURNOUF, 25 ans, commis négociant et de Marie
Geneviève CHAVARIN, son épouse.
Acte
de Naissance d’Eugène BURNOUF
du
22 Germinal an IX (8 avril 1801)
AD
75 - Paris 05
Ville de Paris
Cinquième arrondissement
Extrait du Registre des Actes de
Naissance de l'an neuf.
Du vingt deuxième jour du mois de
Germinal l'an neuf
de la république française, acte de
naissance d'
Eugène, né le dix huit du courant* fils
de Jean
Louis Burnouf, profession commis
négociant et
de Marie Geneviève Chavarin, mariés,
demeurants
au susdit domicile. Le sexe de l'enfant
a été
reconnu être masculin. Premier témoin
Martin
Leseigneur profession rentier,
demeurant rue et
D. de Rondy n°13, âgé de quarante six ans
Second témoin Jean Marie XXXXX,
profession
étudiant en chimie, demeurant à Paris
susdite
demeure, âgé de vingt trois ans. Sur la
réquisition
à nous faite par le père./. Signé au
registre
Lasnon, M. Leseigneur, J.L. Burnouf,
constaté
suivant la loi par moi maire du susdit
arrondissement, signé sauvage . /.
* à une heure du matin rue XXXX XXXXX
n°225 division du sud.
Le père d’Eugène, Jean
Louis BURNOUF, est né en 1775 dans le village d’Urville dans la Manche (50).
On
apprend sur Gallica que, « fils
d'un tisserand pauvre et chargé de famille qui le laissa orphelin dès son bas
âge, il put, grâce à la protection de Gardin Dumesnil, qui commença son
éducation, faire ses études classiques au collège d'Harcourt. Il s’y distingua
par ses succès, mais n'en fut pas moins obligé de travailler péniblement pour
gagner sa vie. Employé à la municipalité de Dieppe, puis commis chez un
marchand de salaison de cette ville, le jeune Burnouf suivit son maître à Paris,
et put enfin, sur la recommandation d'un de ses anciens condisciples nommé
Auvray, entrer dans l’université. »[i]
Auparavant, Il va
épouser Marie Geneviève CHAVARIN, une jeune fille du même âge que lui, originaire
du village de Maffliers (95 – anciennement Oise), une commune située à 30
kilomètres au nord de Paris.
Elle est la fille
de Joseph CHAVARIN, un scieur de long et de Marie Geneviève BULTÉ.
C’est ainsi qu’à la
naissance de son fils en 1801, Jean Louis BURNOUF est déclaré « commis négociant ». Il deviendra professeur d’éloquence latine
au Collège de France en 1817 et quelques années plus tard Inspecteur général
des Etudes et sera élu Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres
en 1836.[ii]
Eugène sera le seul
enfant du couple et grandira à Paris.
On retrouve sa
biographie dans La Grande
encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts (Volume
8) Page 492
Après avoir fait ses études au lycée Louis-le-Grand, il suivit les cours de l'Ecole des Chartes en 1822, puis de l'Ecole de droit en 1823 et 1824. Croyant se diriger vers l'étude du droit, il donna tous ses soins à une thèse latine qui fut très remarquée, en 1824, De Re judicata ; il prit alors son grade de licencié et le titre d'avocat. Mais son avenir était ailleurs. Une sorte de passion l'entraînait vers l'Orient, vers les langues et les littératures encore bien mystérieuses de la Perse et de l'Inde. Il suivit donc au Collège de France les cours de Chézy et d'Abel de Rémusat, et fit de si rapides progrès qu'en 1826 il était en état de publier un Essai sur le Pali, en collaboration avec son ami Christian Lassen, qui étudiait en ce moment le sanskrit à Paris. Ce travail important, le premier qui eût encore paru sur la langue de la moitié environ des peuples bouddhistes, fut bientôt suivi d'un second mémoire, que Burnouf publiait seul, cette fois, sous le titre modeste de : Observations grammaticales sur quelques passages de l'Essai sur le Pali (Paris, 1827, in-8). A partir de ce moment, Burnouf, nommé professeur de grammaire à l'Ecole normale, et s'occupant exclusivement désormais de ses chères études orientales, ne cessa de publier une série d'articles remarquables, d'abord en collaborant à une publication assez importante, l’Inde Française (Paris, 1827-35, 2 vol.), puis en envoyant une série de mémoires, relatifs surtout à la langue et à la littérature sanskrites, au Journal asiatique et au Journal des savants. Pendant ce temps, cependant, il se tournait activement vers l'étude ardue et difficile des manuscrits zends rapportés par Anquetil-Duperron, que celui-ci n'avait pu interpréter qu'à travers des œuvres de seconde ou de troisième main, et que Eugène Burnouf, par un miracle de sagacité et d'investigation minutieuse, devait, le premier, lire, comprendre, analyser. En 1830 paraissait le texte libographié du Vendidad-Sadé, et deux ans plus tard, en 1832, le Collège de France et l'Académie des Inscriptions s'honoraient de faire succéder à Chézy et à Champollion le Jeune celui que Villemain appelait « un philologue de génie ». Burnouf devait rester au Collège de France jusqu'à sa mort, et s'acquitter de sa mission avec un zèle et une activité dont ses connaissances antérieures ne purent jamais le dispenser à ses propres yeux. Poursuivant avec persévérance ses études zendes, il fut en état, dès 1835, de donner le premier volume (seul paru) de son grand Commentaire sur le Yaçna, un des textes zoroastriens les plus importants, qu'il élucida d'une manière admirable, grâce à sa parfaite connaissance de la langue sanskrite. Ces travaux devaient lui permettre de trouver la clef d'un problème encore plus ardu peut être, le déchiffrement des inscriptions persépolitaines en caractères cunéiformes, rédigées dans un dialecte voisin de la langue zende, mais écrites à l'aide d'un alphabet absolument inconnu jusqu’alors. C’est en 1836 que parut le Mémoire sur deux inscriptions cunéiformes, où Burnouf résumait des premiers travaux. Ses mémoires relatifs à la Perse parurent de 1840 à 1850, sous le titre d’Etudes sur la langue et les textes zends (Paris, in-8).
Source :
Gallica
D'autre part, n'abandonnant point au milieu de tant de labeurs ses études indiennes, Burnouf donnait en 1834 des Observations sur la grammaire de M. Bopp (Paris, in-4), et commençait la lecture difficile de quatre-vingt-huit manuscrits relatifs au bouddhisme, et rapportés du Népal par un savant et généreux résident anglais, M. Brian Broughton Hodgson. C'est de là que Burnouf tirait la matière de deux publications de toute importance : L’Introduction à l'histoire du Bouddhisme Indien (1844), et le Lotus de la Bonne Loi (1852), formant le second volume de la publication précédente, et sous presse à la mort de Burnouf. Ce second travail était accompagné de vingt et un mémoires relatifs à des textes bouddhistes, sanskrits, du Népal, tibétains, cinghalais ou indo-chinois. Ils ont été publiés avec un index raisonné par M. Théodore Pavie, malheureusement après la mort de l'auteur.
Le Lotus de la Bonne Loi (1852)
Source :
Gallica
Burnouf avait en même temps publié une traduction de la grande encyclopédie bouddhique, le Lahta-Vistara, et entrepris une immense publication, encore inachevée aujourd'hui, et qui semble avoir porté malheur aux savants qui s'en sont successivement occupés, Eugène Burnouf, Hauvette-Besnault et le très regretté Abel Bergaigne : c'est le Texte et la traduction du Bhûgavata-Pourana, ou Histoire poétique de Krishna. Burnouf n'en publia que les trois premiers volumes, dans l'immense format de la Collection Orientale, qui parurent de 1840 à 1849. Le 14 mai 1852, l'Académie le nommait secrétaire perpétuel et peu de jours après il était enlevé brusquement par une mort prématurée.
Georges Guieysse.
Bibl.: Lenormant, Eugène Burnouf ; Paris, 1852, in-8. — Naudet, Notice sur MM. Burnouf, père et fils, lue à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. — Barthélemy-Saint-Hilaire, Notice sur les travaux de M. E. B., en tête de la 2e édit. de L’Introd. à l'hist. du bouddhisme (1876).
Deux ans après son
décès, 1854, sera publié le "Catalogue des livres et manuscrits composant
la bibliothèque de feu M. Eugène Burnouf" ;
Sur la première
page, on apprend à son décès qu’il est Membre de l'Institut, Secrétaire
perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, professeur de
langue et littérature sanskrites au Collège de France, inspecteur de
l'enseignement supérieur, membre du conseil supérieur de l'Instruction
publique, membre des Sociétés asiatiques de Paris, de Londres, de Madras, de
Calcuta, etc.., membre des Académies de Munich et de Lisbonne, correspondant de
celles de Berlin, de Saint-Pétersbourg, de Turin.
Source :
Gallica – 384 pages
Un grand merci à mon cousin Lucien Laverne pour ses renseignements précieux !
FIN.
Quel esprit cultivé ..... quel superbe parcours
RépondreSupprimerUne très belle histoire, d'où pouvait lui venir cette passion pour l'orient, la Perse et l'Inde ? L'histoire ne dit pas si Eugène Burnouf a fait de grands voyages... A t-il été en Perse, en Inde ?
RépondreSupprimerGrâce aux manuscrits apportés de l'Inde par Anquetil-Duperron(1731-1805), et aussi comme il cite: " C'est plus que l'Inde messieurs, c'est une page du monde, de l'histoire primitive de l'esprit humain, que nous essaierons de déchiffrer ensemble." Eugene Burnouf, Discours sur la langue et la littérature sanscrite prononcé au Collège de France.
Supprimerc'est magnifique.... très intéressant, mais qui a construit le Wellingtonia en 1870? Tantine
RépondreSupprimerJe ne dévoile rien.... réponse à la lettre J :)
SupprimerPas mal l'Ancêtre :-)
RépondreSupprimerEncore un aïeul passionné par l'Extrême-Orient ! Je me demande moi aussi si Eugène a voyagé dans ces contrées lointaines. Il aurait pu y rencontrer un ancêtre Tajasque (ça match ou je me trompe de génération ?)
Morgan
C'est pas loin mais il y a quand même 2 générations d'écart : Eugène BURNOUF est né en 1801 alors qu'Albert TAJASQUE est né en 1877. Mais c'est amusant de voir qu'il y a des passionnés de l'Orient dans plusieurs branches de notre arbre !
SupprimerEugène a fait l'Ecole des Chartes. Est-ce que la généalogie l'intéréssait ? A-t-il laissé des archives ?
RépondreSupprimerBonjour Marie, Je crois que ses passions allaient surtout vers le moyen-orient ! Il a laissé beaucoup de notes dont beaucoup sont aux Archives Nationales. Peut-être des descendants ont-ils encore dans leur famille des éléments, en tout cas, pas dans notre branche.
SupprimerOuahhh, avoir la statue de son ancêtre sur l'hotel de ville de Paris...respect. Un ancêtre "célèbre", c'st surtout intéressant pour avoir un nombre important d'informations sur les sources institutionnelles.
RépondreSupprimerEffectivement Jimbo, les sources sont dans ce cas multipliées ! J'avoue que j'aimerai bien avoir autant d'informations sur mes ancêtres moins célèbres !
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