mardi 12 septembre 2017

L’histoire tragique du petit Paul MILLIAT

Paul Louis MILLIAT est né le 29 juin 1904 à Nantes (44).
Ses parents, Paul Alexandre, parfumeur de profession comme son père avant lui puis coiffeur, et Mathilde BRISSAC, fille d’Emile BRISSAC et d’Amélie FERRON, se sont mariés un an auparavant.

Amélie FERRON est la fille d'Etienne Augustin FERRON et Françoise RAVON, les arrière-grands-parents de mon grand-père Pierre FERRON.
Le petit Paul est donc un petit cousin de mon grand-père.



Paul est fils unique. La famille vit à Nantes, et à l’été 1913, le petit Paul, 9 ans, est au bord de la mer chez ses grands-parents à La Bernerie en Retz (44) à 50 km de Nantes.

J’imagine qu’Emile BRISSAC et Amélie FERRON, qui habitent aussi Nantes, ont invités leurs enfants et petits-enfants dans leur maison de vacances.
Ils ont en effet quatre filles qui ont toutes une trentaine d’années à cette époque : Mathilde, la mère de Paul Louis, Amélie qui a épousé Emile BREVET, Berthe qui a épousé Eugène METAIRAUD et Gabrielle qui est célibataire.

Que s’est-il passé en ce deuxième jour d’août ? Le petit Paul qui jouait avec ses cousins est-il tombé d’un rocher ? A-t-il succombé à une maladie ? Car d’après son acte de décès déclaré le lendemain par ses oncles Emile BREVET et Eugène METAIRAUD à la mairie de La Bernerie-en-Retz, le petit Paul est décédé à 23h40.


Acte de Décès de Paul MILLIAT survenu le 2 août 1913

L’an mil neuf cent treize, le trois du mois d’août à dix heures du matin
Par devant nous Louis Benjamin, maire officier de l’état civil de la
Commune de La Bernerie en Retz, canton de Bourgneuf, arrondissement de Paimboeuf,
Département de la Loire-Inférieure, sont comparus METAIRAUD Eugène
Agé de trente quatre ans, entrepreneur, domicilié à Nantes, rue du Calvaire,
Oncle du défunt et BREVET Emile, âgé de quarante ans,
Directeur d’usine, domicilié à Nantes, place Monselet, oncle du défunt,
Lesquels ont déclaré qu’hier, à onze heures quarante minutes du soir,
MILLIAT Paul Louis, âgé de neuf ans, né à Nantes, y domicilié chez
Ses parents, en villégiature à La Bernerie, fils de MILLIAT Paul, coiffeur,
Place du Bon Pasteur à Nantes et de BRISSAC Mathilde, sans profession, domiciliés au même lieu
Est décédé chez ses grands-parents à La Bernerie ainsi que nous nous en sommes assuré.
Lecture faite du présent acte aux comparants, nous l’avons signé avec eux les dits jour, mois et année.


Le 5 août, le jeune Paul MILLIAT fût inhumé dans la tombe familiale au cimetière Miséricorde à Nantes.



Malheureusement, je n’ai pas trouvé en ligne d’article de journaux relatant ce fait divers.

Retrouvez la généalogie de Paul MILLAT sur mon arbre en ligne sur Geneanet en cliquant ICI.


FIN.

6 commentaires:

  1. oh là là terrible cette destinée... Coco Jacqmin

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  2. Triste et lorsqu'on est une maman on ressent une grande émotion en découvrant des actes de décés d'enfant.

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  3. Quel tragique destin pour ce petit garçon ! et quelle douloureuse épreuve pour ses parents et ses grands-parents. Nous étions en vacances à la Bernerie il y a 4 ans !

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  4. Je suis une descendante du petit Paul. Je connais son destin tragique

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  5. Martine MILLIAT (site geneanet rodma1): L'enfant Paul Milliat a été renversé par une voiture alors qu'il se rendait à la gare de la Bernerie en compagnie de sa grand-mère. Il est décédé dans la soirée des suites d'une fracture du crâne.
    Article paru le 4 août 1913 dans 'Le Phare de la Loire' page 4/6.
    Un enfant tué
    PAR UNE AUTOMOBILE
    La Bernerie. — De notre correspondant particulier. — Samedi soir, un terrible accident est arrivé à La Bernerie, plongeant dans le deuil une honorable famille nantaise. Vers 7 heures et demie, le jeune Paul Milliat, fils de M. Milliat, négociant, place du Bon-Pasteur, qui était en villégiature chez ses grands-parents, se rendait à bicyclette à la gare, accompagné de sa grand’mère, Mme Brissac.

    En débouchant de la rue de la Gare, par le chemin des Courettes, un malheureux hasard fit qu’au même instant passait l’automobile de M. F...., qui se rendait, lui aussi, à la gare.

    Le pauvre enfant fut projeté violemment sur la route. Il fut relevé par Mme Meigênes.

    Transporté au domicile de ses grands’ parents, le malheureux petit expira à 11 heures et demie des suites d’une fracture du crâne.

    Les parents avaient été prévenus par téléphone. Ils arrivèrent par le train de 10 heures. On juge de leur désespoir, ainsi que celui de M. E..., qui n’avait pas pu éviter ce terrible accident.

    Le « Phare » offre à M. et Mme Milliat l’assurance de ses vifs sentiments de condoléances.

    L’enterrement du jeune Milliat aura lieu à Nantes mardi à 3 heures.

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