Paul Louis MILLIAT est
né le 29 juin 1904 à Nantes (44).
Ses parents, Paul
Alexandre, parfumeur de profession comme son père avant lui puis coiffeur, et
Mathilde BRISSAC, fille d’Emile BRISSAC et d’Amélie FERRON, se sont mariés un
an auparavant.
Amélie FERRON est la
fille d'Etienne Augustin FERRON et Françoise RAVON, les arrière-grands-parents
de mon grand-père Pierre FERRON.
Le petit Paul est donc un petit cousin de mon
grand-père.
Paul est fils unique.
La famille vit à Nantes, et à l’été 1913, le petit Paul, 9 ans, est au bord de
la mer chez ses grands-parents à La Bernerie en Retz (44) à 50 km de Nantes.
J’imagine qu’Emile
BRISSAC et Amélie FERRON, qui habitent aussi Nantes, ont invités leurs enfants
et petits-enfants dans leur maison de vacances.
Ils ont en effet
quatre filles qui ont toutes une trentaine d’années à cette époque :
Mathilde, la mère de Paul Louis, Amélie qui a épousé Emile BREVET, Berthe qui a
épousé Eugène METAIRAUD et Gabrielle qui est célibataire.
Que s’est-il passé en
ce deuxième jour d’août ? Le petit Paul qui jouait avec ses cousins est-il
tombé d’un rocher ? A-t-il succombé à une maladie ? Car d’après son
acte de décès déclaré le lendemain par ses oncles Emile BREVET et Eugène
METAIRAUD à la mairie de La Bernerie-en-Retz, le petit Paul est décédé à 23h40.
Acte
de Décès de Paul MILLIAT survenu le 2 août 1913
L’an mil neuf
cent treize, le trois du mois d’août à dix heures du matin
Par devant nous
Louis Benjamin, maire officier de l’état civil de la
Commune de La
Bernerie en Retz, canton de Bourgneuf, arrondissement de Paimboeuf,
Département de la
Loire-Inférieure, sont comparus METAIRAUD Eugène
Agé de trente
quatre ans, entrepreneur, domicilié à Nantes, rue du Calvaire,
Oncle du défunt
et BREVET Emile, âgé de quarante ans,
Directeur
d’usine, domicilié à Nantes, place Monselet, oncle du défunt,
Lesquels ont
déclaré qu’hier, à onze heures quarante minutes du soir,
MILLIAT Paul
Louis, âgé de neuf ans, né à Nantes, y domicilié chez
Ses parents, en
villégiature à La Bernerie, fils de MILLIAT Paul, coiffeur,
Place du Bon
Pasteur à Nantes et de BRISSAC Mathilde, sans profession, domiciliés au même
lieu
Est décédé chez
ses grands-parents à La Bernerie ainsi que nous nous en sommes assuré.
Lecture faite du
présent acte aux comparants, nous l’avons signé avec eux les dits jour, mois et
année.
Le 5 août, le jeune Paul MILLIAT fût inhumé dans la
tombe familiale au cimetière Miséricorde à Nantes.
Malheureusement, je n’ai
pas trouvé en ligne d’article de journaux relatant ce fait divers.
FIN.
Bien triste, cette histoire...
RépondreSupprimeroh là là terrible cette destinée... Coco Jacqmin
RépondreSupprimerTriste et lorsqu'on est une maman on ressent une grande émotion en découvrant des actes de décés d'enfant.
RépondreSupprimerQuel tragique destin pour ce petit garçon ! et quelle douloureuse épreuve pour ses parents et ses grands-parents. Nous étions en vacances à la Bernerie il y a 4 ans !
RépondreSupprimerJe suis une descendante du petit Paul. Je connais son destin tragique
RépondreSupprimerMartine MILLIAT (site geneanet rodma1): L'enfant Paul Milliat a été renversé par une voiture alors qu'il se rendait à la gare de la Bernerie en compagnie de sa grand-mère. Il est décédé dans la soirée des suites d'une fracture du crâne.
RépondreSupprimerArticle paru le 4 août 1913 dans 'Le Phare de la Loire' page 4/6.
Un enfant tué
PAR UNE AUTOMOBILE
La Bernerie. — De notre correspondant particulier. — Samedi soir, un terrible accident est arrivé à La Bernerie, plongeant dans le deuil une honorable famille nantaise. Vers 7 heures et demie, le jeune Paul Milliat, fils de M. Milliat, négociant, place du Bon-Pasteur, qui était en villégiature chez ses grands-parents, se rendait à bicyclette à la gare, accompagné de sa grand’mère, Mme Brissac.
En débouchant de la rue de la Gare, par le chemin des Courettes, un malheureux hasard fit qu’au même instant passait l’automobile de M. F...., qui se rendait, lui aussi, à la gare.
Le pauvre enfant fut projeté violemment sur la route. Il fut relevé par Mme Meigênes.
Transporté au domicile de ses grands’ parents, le malheureux petit expira à 11 heures et demie des suites d’une fracture du crâne.
Les parents avaient été prévenus par téléphone. Ils arrivèrent par le train de 10 heures. On juge de leur désespoir, ainsi que celui de M. E..., qui n’avait pas pu éviter ce terrible accident.
Le « Phare » offre à M. et Mme Milliat l’assurance de ses vifs sentiments de condoléances.
L’enterrement du jeune Milliat aura lieu à Nantes mardi à 3 heures.